Le CSA accompagne les parents qui accompagnent les enfants

D’après le CSA, qui présente sa nouvelle campagne, mieux vaut parler que sanctionner.

Le CSA, (Conseil supérieur de l’audiovisuel), représente l’autorité de régulation de l’audiovisuel en France et a pour mission la protection des jeunes publics.

Un enfant entre 4 et 14ans passerait 2 heures et 9 minutes devant la télévision tout les jours. La consommation de contenus audiovisuels augmente d’autant plus que de nouveaux supports de visionnage voient le jour, via les tablettes, les ordinateurs et les Smartphones les enfants ont un accès illimité et facile à la télévision. Or, on peut y trouver toutes sortes de programmes violents, choquants, qui peuvent avoir comme effet sur de jeunes enfants ou adolescents la perte de sommeil, l’apeurement et la banalisation de la violence. Le danger de ces programmes non adaptés résident autant dans la forme que dans le fond.

Le CSA, conscient des risques que présente le petit écran, considère ainsi qu’il ne devraient pas être accessible à un enfant avant l’âge de 3 ans, âge auquel il devrait être restreint aux programmes jeunesses. Ensuite les journaux télévisés présentant une violente réalité qui peu plus apeurer que la fiction ne devrait pas être visionnés avant l’âge de 8 ans.

Dans la continuité de ces principes, depuis 2002 des pictogrammes sont apposés sur les programmes jugés sensibles selon leur contenu.

Ainsi, le pictogramme -10 ans indique un programme pouvant choquer l’enfant ou le perturber, -12 ans prévient d’un recourt systématique et répété à la violence ou d’une évocation de la sexualité de l’adulte. Les programmes présentant un pictogramme -16 ans peuvent être diffusés seulement après 22h30 et contiennent des scènes violentes particulièrement impressionnantes, les programmes portants le pictogramme -18 ans ne peuvent être diffusés qu’entre minuit et 5h et contiennent des scènes d’une grande violence.

« Les images choquantes, on doit les éviter sinon il faut en parler. »

Bien sûr ces dispositifs n’ont aucune utilité sans un accompagnement des enfants. Ainsi, il est primordial que les parents, ou autres personnes responsables puisse empêcher les enfants de regarder à leur insu des programmes inadaptés à leur âge. Mais aussi si ça a été le cas d’expliquer et de parler avec l’enfant des scènes dont il a été témoins afin de toujours mettre une barrière entre « la vraie vie » et la télévision.

C’est dans ce but, comme chaque années, qu’a été présenté le jeudi 13 novembre 2014 une nouvelle campagne de sensibilisation à l’impact des programmes violents ou choquants sur les enfants et adolescents. La campagne sera diffusée sur les écrans à partir du 20 novembre jusqu’au 10 décembre. La nouveauté de cette année réside dans la diffusion de cet campagne également sur les chaines de radio : NRJ, Fun Radio, Virgin Radio, Europe 1 et RTL.

Ces spots sont dors et déjà visible sur internet. On y voit par exemple, une mère intervenir alors que ses enfants visionnent un programme indiqué -10 ans. Elle décide alors de demander à leurs enfants ce qu’ils ont pensé de ce qu’ils ont vu afin de briser la glace et de ne pas laisser de ressentis s’installer.

Une campagne comme celle-ci semble essentielle. Elle rappelle au parents trop zélés, de ne pas réprimander les enfants qui n’interprèteront peut-être pas la situation de la manière souhaitée et à ouvrir le dialogue, important en cas de choc. Elle rappelle aussi aux parents un peu laxistes l’importance de la protection de leurs enfants dans une ambiance toujours ouverte d’esprit.

 

Vous connaissez le mot de la fin : soyez réglo avec le CSA, la TV sera cool avec vous !