Lumber 84 meets the wall for the Super Bowl.

This year’s Super Bowl took place last Sunday, Feb. 5, and with it came the Super Bowl’s ads. As a communication student who likes to sleep, I never had the occasion to watch the game in France because of the time difference. I was then looking forward to watching it.

Currently, I guess, such events are even more awaited, since the new president spoils us with his latest accomplishments. Besides the immigration ban, earlier this year, Trump has also made his wall project come true.

So here I was, in the U.S., with tortillas, beer and guacamole, ready to be a bit disappointed. But less by the banality of the Super Bowl’s ad that aired than by those who didn’t air.

Indeed the ad of 84 Lumber didn’t make it to the Super Bowl. The American building material supply company submitted an ad criticizing the wall decision to Fox that was rejected.

In this ad (that can be found online) we can see a woman and her daughter from Mexico fighting their way to the U.S. border. We see them struggling and we see how both desperate and hopeful they are to run away from their poor condition. When they arrive around the border they think they are done and going to cross the border to begin a new life. In parallel, we see men, supposedly Americans, working on a construction field.

When the two women make it to the US, they didn’t expect the border to be materialized by a 9 feet wall stopping them to cross. As they seem to give up, the mother sees an opening, a door in the wall and they get to enter the US territory. We understand that the men were working on this opening, welcoming people inside.

The message of 84 Lumber is clear: the company is against the anti-immigration measures recently taken by the government.

 

Fox refused to air the ad because the content was judged “too controversial”.  My question is: why did this one get censored?  I’ve watch the whole game, most of the ads, and other subjects that could be controversial. Let’s not forget Airbnb and Budweiser’s ad that was also immigrant friendly.

It may be considered that those kind of messages are not the place of brands and companies. However, when brands are juridically considered as persons, they should have citizen rights too. The United States is supposed to be the place where every idea can be expressed freely. The freedom of speech seems to meet HUGE obstacles here.

Though we have to understand that  it is the first time brands are that involved and communicants have no way to predict what is going to be next, it is scary to see this kind of censorship appearing in 2017. I may be a bit of an alarmist but when ideologies meet those kind of obstacles that’s not a good sign.

But in the end here we are, talking about that campaign even though it didn’t make it to the Super Bowl. I think that what we should take out of those unfortunate events is that  we can not stop a population from talking about what is going on in their country. Even for a major event not related to politics, trying to stop it makes the message even more attractive.
I invite you all to watch the full version of 84 Lumber’s campaign and enjoy any of the other messages brands have brought to the Super Bowl, we’ve seen better but still some are powerful enough to make me glad I am a IMC major.

 

Originally published in The Johnsonian. 

Source image: https://www.youtube.com/watch?v=N0iD4B5hcfc

Le CSA accompagne les parents qui accompagnent les enfants

D’après le CSA, qui présente sa nouvelle campagne, mieux vaut parler que sanctionner.

Le CSA, (Conseil supérieur de l’audiovisuel), représente l’autorité de régulation de l’audiovisuel en France et a pour mission la protection des jeunes publics.

Un enfant entre 4 et 14ans passerait 2 heures et 9 minutes devant la télévision tout les jours. La consommation de contenus audiovisuels augmente d’autant plus que de nouveaux supports de visionnage voient le jour, via les tablettes, les ordinateurs et les Smartphones les enfants ont un accès illimité et facile à la télévision. Or, on peut y trouver toutes sortes de programmes violents, choquants, qui peuvent avoir comme effet sur de jeunes enfants ou adolescents la perte de sommeil, l’apeurement et la banalisation de la violence. Le danger de ces programmes non adaptés résident autant dans la forme que dans le fond.

Le CSA, conscient des risques que présente le petit écran, considère ainsi qu’il ne devraient pas être accessible à un enfant avant l’âge de 3 ans, âge auquel il devrait être restreint aux programmes jeunesses. Ensuite les journaux télévisés présentant une violente réalité qui peu plus apeurer que la fiction ne devrait pas être visionnés avant l’âge de 8 ans.

Dans la continuité de ces principes, depuis 2002 des pictogrammes sont apposés sur les programmes jugés sensibles selon leur contenu.

Ainsi, le pictogramme -10 ans indique un programme pouvant choquer l’enfant ou le perturber, -12 ans prévient d’un recourt systématique et répété à la violence ou d’une évocation de la sexualité de l’adulte. Les programmes présentant un pictogramme -16 ans peuvent être diffusés seulement après 22h30 et contiennent des scènes violentes particulièrement impressionnantes, les programmes portants le pictogramme -18 ans ne peuvent être diffusés qu’entre minuit et 5h et contiennent des scènes d’une grande violence.

« Les images choquantes, on doit les éviter sinon il faut en parler. »

Bien sûr ces dispositifs n’ont aucune utilité sans un accompagnement des enfants. Ainsi, il est primordial que les parents, ou autres personnes responsables puisse empêcher les enfants de regarder à leur insu des programmes inadaptés à leur âge. Mais aussi si ça a été le cas d’expliquer et de parler avec l’enfant des scènes dont il a été témoins afin de toujours mettre une barrière entre « la vraie vie » et la télévision.

C’est dans ce but, comme chaque années, qu’a été présenté le jeudi 13 novembre 2014 une nouvelle campagne de sensibilisation à l’impact des programmes violents ou choquants sur les enfants et adolescents. La campagne sera diffusée sur les écrans à partir du 20 novembre jusqu’au 10 décembre. La nouveauté de cette année réside dans la diffusion de cet campagne également sur les chaines de radio : NRJ, Fun Radio, Virgin Radio, Europe 1 et RTL.

Ces spots sont dors et déjà visible sur internet. On y voit par exemple, une mère intervenir alors que ses enfants visionnent un programme indiqué -10 ans. Elle décide alors de demander à leurs enfants ce qu’ils ont pensé de ce qu’ils ont vu afin de briser la glace et de ne pas laisser de ressentis s’installer.

Une campagne comme celle-ci semble essentielle. Elle rappelle au parents trop zélés, de ne pas réprimander les enfants qui n’interprèteront peut-être pas la situation de la manière souhaitée et à ouvrir le dialogue, important en cas de choc. Elle rappelle aussi aux parents un peu laxistes l’importance de la protection de leurs enfants dans une ambiance toujours ouverte d’esprit.

 

Vous connaissez le mot de la fin : soyez réglo avec le CSA, la TV sera cool avec vous !

Pas de bras, pas de chocolat. Pas de préservatifs, pas de sexe !

Le 20 octobre 2014, l’association AIDES, a lancé sa dernière campagne #NoSexe qui prône l’abstinence en l’absence de petits bouts de latex.

AIDES, c’est quoi ?

AIDES est une association de lutte contre le Sida qui se bat depuis plus de 30 ans pour démocratiser le reflex de protection des rapports sexuels, (notamment via le préservatif à 20ct en 2006). Cette démocratisation passe évidemment par des actions d’information sur le Sida et autres IST/MST dans le but de prévenir des risques qu’implique un rapport sexuel non protégé.

AIDES énonce donc que l’âge moyen de découverte de séropositivité est de 37 ans en France, rappelant l’importance du dépistage à tout âges et dans toutes les situations, malgré cela la proportion des plus de 50 ans dans les nouvelles découvertes de séropositivité n’a cessé de croître depuis 2009.

Ensuite, 37 % des nouvelles contaminations touchent la communauté homosexuelle, discréditant la théorie selon laquelle le sida ne concernerait seulement que les homosexuels.

Enfin, AIDES rappelle l’importance de l’éducation des jeunes générations car 10% des nouvelles contaminations concernent les 15-24 ans, soit 2 jeunes touchés par jour.

L’arme que brandit le plus souvent AIDES est donc la sensibilisation. Ainsi l’association promeut les moyens de protections déjà existants et encourage également l’arrivée de nouvelles protections.

Ceinture faute d’équipement réglementaire.

La campagne se compose de 4 courtes vidéos de 20 secondes montrant différents couples de jeunes, de vieux, d’hétérosexuels, d’homosexuels, de couples, de petits groupes coquins et toutes sortes de joyeux participants. Et ces couples s’ennuient ferme ! Et oui, ils n’ont pas de préservatifs, leur soirée polissonne est donc annulée. Le tout sur une musique … entrainante. Puis, le message : « Pas de préservatif, pas de sexe » apparaît.

C’est le message que souhaite faire passer l’association : si vous n’avez pas de préservatifs, il n’y a pas d’autres alternatives que l’abstinence, mais vous pouvez toujours enfiler … des perles, écosser des haricots, tricoter, ou faire un puzzle ! Autant d’activités assomantes, mais toujours plus réjouissantes qu’une MST/IST.

Contrairement à d’autres campagnes, adoptant le même ton pour la lutte contre le sida, le tabagisme, et l’alcool au volant.

Mais non, mais non, c’est pas la rubrique bad buzz ! Reviens !

Dans cette campagne le message passe agréablement et en force. Il n’y a pas d’effet de redondance, on n’a pas l’impression d’avoir notre père/mère/patron au dessus de l’épaule nous donnant tels ou tels ordres tous aussi agaçants les uns que les autres.

Non, à travers cette campagne on s’identifie aux personnages dénudés et passablement saoulés, en effet qui n’a jamais vécu cette scène ? (Veuillez hocher la tête devant votre écran afin que la rédactrice de cet article se sente moins seule).

Alors une dernière fois ! Sortez couverts ! Il n’existe pas d’excuses, les allergiques au latex ont leurs capotes personnalisées, les messieurs trop à l’étroit ont leurs sachets plastiques adaptés et les femmes ont les préservatifs féminins !

Et les deux ont le droit de ne pas les supporter, oui ! Bien sur ! A condition d’aller faire un test de dépistage dans un centre spécialisé, au planning familial, dans un laboratoire d’analyse ou dans un hôpital quelconque.

Enfin, les préservatifs sont de plus en plus abordables et accessibles, il vous est en effet possible de vous en procurer gratuitement dans un CDAG (centre de dépistage anonyme et gratuit), dans des associations de lutte contre le sida tel que AIDES, auprès des infirmeries scolaires, auprès des mutuelles étudiantes (LMDE, MGEL), et dans les plannings familiaux, alors pourquoi s’en priver encore ?