Wonderlust et autres petits désastres

Comme j’en ai parlé dans l’article précédent, je viens de partir faire la grande aventure, je vais vivre pendant un an et demie the American Way of Life. Je reviens déjà d’un Erasmus en Autriche où je suis restée 5 mois. Je vous entends soupirer « la vie de rêve », je vous l’accorde, mais pas que …

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Salope

Tu es née salope, tu mourra salope et tu redeviendra salope. On est d’accord, la bible ne contient pas ce passage. Mais comme on a pu le voir les médias, et au sens général la société s’est toujours inspirée des techniques de la religion pour soumettre ses disciples ? Pourquoi pas le sexisme donc ? Continue reading

Le CSA accompagne les parents qui accompagnent les enfants

D’après le CSA, qui présente sa nouvelle campagne, mieux vaut parler que sanctionner.

Le CSA, (Conseil supérieur de l’audiovisuel), représente l’autorité de régulation de l’audiovisuel en France et a pour mission la protection des jeunes publics.

Un enfant entre 4 et 14ans passerait 2 heures et 9 minutes devant la télévision tout les jours. La consommation de contenus audiovisuels augmente d’autant plus que de nouveaux supports de visionnage voient le jour, via les tablettes, les ordinateurs et les Smartphones les enfants ont un accès illimité et facile à la télévision. Or, on peut y trouver toutes sortes de programmes violents, choquants, qui peuvent avoir comme effet sur de jeunes enfants ou adolescents la perte de sommeil, l’apeurement et la banalisation de la violence. Le danger de ces programmes non adaptés résident autant dans la forme que dans le fond.

Le CSA, conscient des risques que présente le petit écran, considère ainsi qu’il ne devraient pas être accessible à un enfant avant l’âge de 3 ans, âge auquel il devrait être restreint aux programmes jeunesses. Ensuite les journaux télévisés présentant une violente réalité qui peu plus apeurer que la fiction ne devrait pas être visionnés avant l’âge de 8 ans.

Dans la continuité de ces principes, depuis 2002 des pictogrammes sont apposés sur les programmes jugés sensibles selon leur contenu.

Ainsi, le pictogramme -10 ans indique un programme pouvant choquer l’enfant ou le perturber, -12 ans prévient d’un recourt systématique et répété à la violence ou d’une évocation de la sexualité de l’adulte. Les programmes présentant un pictogramme -16 ans peuvent être diffusés seulement après 22h30 et contiennent des scènes violentes particulièrement impressionnantes, les programmes portants le pictogramme -18 ans ne peuvent être diffusés qu’entre minuit et 5h et contiennent des scènes d’une grande violence.

« Les images choquantes, on doit les éviter sinon il faut en parler. »

Bien sûr ces dispositifs n’ont aucune utilité sans un accompagnement des enfants. Ainsi, il est primordial que les parents, ou autres personnes responsables puisse empêcher les enfants de regarder à leur insu des programmes inadaptés à leur âge. Mais aussi si ça a été le cas d’expliquer et de parler avec l’enfant des scènes dont il a été témoins afin de toujours mettre une barrière entre « la vraie vie » et la télévision.

C’est dans ce but, comme chaque années, qu’a été présenté le jeudi 13 novembre 2014 une nouvelle campagne de sensibilisation à l’impact des programmes violents ou choquants sur les enfants et adolescents. La campagne sera diffusée sur les écrans à partir du 20 novembre jusqu’au 10 décembre. La nouveauté de cette année réside dans la diffusion de cet campagne également sur les chaines de radio : NRJ, Fun Radio, Virgin Radio, Europe 1 et RTL.

Ces spots sont dors et déjà visible sur internet. On y voit par exemple, une mère intervenir alors que ses enfants visionnent un programme indiqué -10 ans. Elle décide alors de demander à leurs enfants ce qu’ils ont pensé de ce qu’ils ont vu afin de briser la glace et de ne pas laisser de ressentis s’installer.

Une campagne comme celle-ci semble essentielle. Elle rappelle au parents trop zélés, de ne pas réprimander les enfants qui n’interprèteront peut-être pas la situation de la manière souhaitée et à ouvrir le dialogue, important en cas de choc. Elle rappelle aussi aux parents un peu laxistes l’importance de la protection de leurs enfants dans une ambiance toujours ouverte d’esprit.

 

Vous connaissez le mot de la fin : soyez réglo avec le CSA, la TV sera cool avec vous !

Pas de bras, pas de chocolat. Pas de préservatifs, pas de sexe !

Le 20 octobre 2014, l’association AIDES, a lancé sa dernière campagne #NoSexe qui prône l’abstinence en l’absence de petits bouts de latex.

AIDES, c’est quoi ?

AIDES est une association de lutte contre le Sida qui se bat depuis plus de 30 ans pour démocratiser le reflex de protection des rapports sexuels, (notamment via le préservatif à 20ct en 2006). Cette démocratisation passe évidemment par des actions d’information sur le Sida et autres IST/MST dans le but de prévenir des risques qu’implique un rapport sexuel non protégé.

AIDES énonce donc que l’âge moyen de découverte de séropositivité est de 37 ans en France, rappelant l’importance du dépistage à tout âges et dans toutes les situations, malgré cela la proportion des plus de 50 ans dans les nouvelles découvertes de séropositivité n’a cessé de croître depuis 2009.

Ensuite, 37 % des nouvelles contaminations touchent la communauté homosexuelle, discréditant la théorie selon laquelle le sida ne concernerait seulement que les homosexuels.

Enfin, AIDES rappelle l’importance de l’éducation des jeunes générations car 10% des nouvelles contaminations concernent les 15-24 ans, soit 2 jeunes touchés par jour.

L’arme que brandit le plus souvent AIDES est donc la sensibilisation. Ainsi l’association promeut les moyens de protections déjà existants et encourage également l’arrivée de nouvelles protections.

Ceinture faute d’équipement réglementaire.

La campagne se compose de 4 courtes vidéos de 20 secondes montrant différents couples de jeunes, de vieux, d’hétérosexuels, d’homosexuels, de couples, de petits groupes coquins et toutes sortes de joyeux participants. Et ces couples s’ennuient ferme ! Et oui, ils n’ont pas de préservatifs, leur soirée polissonne est donc annulée. Le tout sur une musique … entrainante. Puis, le message : « Pas de préservatif, pas de sexe » apparaît.

C’est le message que souhaite faire passer l’association : si vous n’avez pas de préservatifs, il n’y a pas d’autres alternatives que l’abstinence, mais vous pouvez toujours enfiler … des perles, écosser des haricots, tricoter, ou faire un puzzle ! Autant d’activités assomantes, mais toujours plus réjouissantes qu’une MST/IST.

Contrairement à d’autres campagnes, adoptant le même ton pour la lutte contre le sida, le tabagisme, et l’alcool au volant.

Mais non, mais non, c’est pas la rubrique bad buzz ! Reviens !

Dans cette campagne le message passe agréablement et en force. Il n’y a pas d’effet de redondance, on n’a pas l’impression d’avoir notre père/mère/patron au dessus de l’épaule nous donnant tels ou tels ordres tous aussi agaçants les uns que les autres.

Non, à travers cette campagne on s’identifie aux personnages dénudés et passablement saoulés, en effet qui n’a jamais vécu cette scène ? (Veuillez hocher la tête devant votre écran afin que la rédactrice de cet article se sente moins seule).

Alors une dernière fois ! Sortez couverts ! Il n’existe pas d’excuses, les allergiques au latex ont leurs capotes personnalisées, les messieurs trop à l’étroit ont leurs sachets plastiques adaptés et les femmes ont les préservatifs féminins !

Et les deux ont le droit de ne pas les supporter, oui ! Bien sur ! A condition d’aller faire un test de dépistage dans un centre spécialisé, au planning familial, dans un laboratoire d’analyse ou dans un hôpital quelconque.

Enfin, les préservatifs sont de plus en plus abordables et accessibles, il vous est en effet possible de vous en procurer gratuitement dans un CDAG (centre de dépistage anonyme et gratuit), dans des associations de lutte contre le sida tel que AIDES, auprès des infirmeries scolaires, auprès des mutuelles étudiantes (LMDE, MGEL), et dans les plannings familiaux, alors pourquoi s’en priver encore ?